Le restaurant

Il s’est ouvert début 2005. A l’époque, je sortais des cuisines du Meurice en tant qu’adjoint de Yannick Alleno, un chef attachant qui me ne me ménagea pas son soutien lors de mon installation. « Auguste », c’était une allusion à mon premier manuel de cuisine, le célèbre Guide Culinaire d’Auguste Escoffier, qui m’avait été recommandé pendant mon apprentissage. Codificateur de la grande tradition française, son œuvre n’a jamais cessé de m’inspirer. Je trouve qu’elle mériterait de revenir à la mode.

Le quartier

Ce nom tombait bien. Il suffit de marcher 150 m pour butter contre l’imposant perron du musée Rodin : encore un « Auguste »… Quelques pas plus loin, le dôme des Invalides me fait parfois penser à l’espèce de pyramide du Mont-Saint-Michel que j’ai si souvent eu sous les yeux, quand je rendais visite à ma famille établis du côté de Dinard et de Cancale. Nous sommes à mi-chemin du champ de Mars et de Saint-Germain-des-Prés, dans ce vieux quartier du Palais Bourbon qui garde toute sa majesté.

Les lieux

Le décor d’Auguste a été remanié en 2014 et 2023 par le cabinet d’architectes Polyèdre, sous la direction avisée d’Emilie Pineau-Valencienne et Eric Douetté. J’ai voulu une ambiance sobre et un peu ténébreuse, comme on sait les cultiver à Londres. Un noir et blanc pulsé comme de l’air chaud par quelques éléments énergiques : tables en noyer dénappées, murs creusés en forme de vagues ou encore cet objet « accroche-œil » créé sur mesure par le sculpteur Astuguevieille : un panneau hérissé de terminaisons de câbles jaunes et un portrait de Monsieur Curnonsky « Prince des Gastronomes » peint lors de son séjour à Pont-Aven en Bretagne

Carte & Menus

Au fil des saisons, découvrer notre carte et menus sans cesse renouvelés dans la quête de l'excellence.

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